Les oiseaux, phoques, dauphins et autres animaux voient les petits morceaux de plastique ou de ballon de couleurs comme de la nourriture. Mais s’ils en avalent, la voie d’accès à leur estomac peut se bloquer. Par conséquent, ces animaux finissent par être affamé et meurent de faim. Ils risquent également de s’y empêtrer ou bien d’être blessés.

Le paysage sous-marin de la côte belge est connu pour ses nombreux bancs de sable peu profond. Lorsque la marée est basse, les sommets de ces bancs de sable sont tellement peu profonds qu’ils émergent.

Si vous croyez que les hippocampes vivent seulement en eaux limpides ou tropicales ou en aquarium, vous vous trompez. Régulièrement, des hippocampes à museau court sont signalés par le Belgica, le bateau océanographique qui étudie la Mer du Nord belge.

L’huître japonaise a été importée par des éleveurs mais a pu s’implanter et s’étendre, en tant qu’espèce invasive, dans les eaux souvent perturbées de notre côte. Cependant, elle y pose un problème, entre autre pour les bancs de moules.

Le fonds de mer et sa biodiversité sont menacés par le chalutage de fond : de lourdes chaînes bousculent les fonds marins, les râpent et laissent souvent un paysage sous-marin à l’abandon.

En raison de l’évolution de leur population, les marsouins plongent de plus en plus proches de notre côte. Malheureusement, ce petit dauphin est encore trop souvent la victime des filets, placés aux alentours de la plage, qui sont en réalité destinés à la pêche.

Saviez-vous que plus de 200 épaves de navires sont éparpillées dans le fond de notre Mer du Nord. Au fil des années, elles sont devenues le foyer d’un grand nombre d’espèces , à tel point que l’on pense protéger ces réserves marines autour de quelques épaves.

Dans les chenaux entre quelques bancs de sable, se trouvent des lits de gravier et de pierres. D’après les données historiques, ces zones, peuplées de bancs d’huîtres, étaient de véritables oasis de vie sous-marine. Là, où l’activité humaine a peu ou pas d’accès, on en trouve encore quelques restes.

Les éoliennes nous fournissent de l’énergie verte. Lors de leur construction et avec leurs pales redoutables, elles font de nombreuses victimes parmi les animaux des fonds marins et des oiseaux. Pourtant, leurs socles forment un foyer pour une multitude d’espèces marines et représentent un espace protégé où la pêche n’est pas autorisée. Bon ou mauvais pour la biodiversité en Mer du Nord ? Les éoliennes sont un phénomène récent et seule une étude pluriannuelle pourra répondre à cette question

La sterne caugek, la sterne pierregarin et la sterne naine couvent et cherchent de la nourriture devant et sur notre côte, avant que l’hiver n’arrive. Ces sosies plus élancées et plus aérodynamiques de la mouette sont des espèces européennes protégées pour lesquelles trois zones protégés ont été délimitées devant notre côte.