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Ortie |
Urtica dioica |
Description
L’ortie pousse presque partout : dans les champs, les compostes, les jardins et tout sol suffisamment riche. La plante extérieure meurt en hivers mais l’ortie survie sous terre grâce à un vaste réseau de racines. L’ortie est couverte de poils urticants. Ayant un bout en silice, lorsque les poils se brisent au contact de la peau, ils libèrent de l’acide formique et de l’histamine, produits irritants. Pour soulager la brûlure, rien de tel que de frotter du plantain, du vinaigre ou même de la salive ! L’ortie est souvent confondue avec le lamier, une plante cousine mais la première a des fleurs verdâtres et la dernière, des fleurs non perforées jaunes, blanches ou pourpres.
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Biodiversité
L’ortie sert de piste d’atterrissage pour de nombreux papillons tels que le papillon paon, renard ou atalanta. D’après l’espèce, ils pondent leurs œufs sous la feuille, sur la tige, sous la feuille etc…L’ortie est en effet idéale pour la chenille. Lorsque la plante extérieure meurt, la tige et les racines servent d’abris pour de nombreux insectes.
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Menaces
Souvent considérée comme une mauvaise herbe, l’ortie est donc traitée comme telle. Cependant, cultivée dans un recoin de jardin, elle attire une abondante diversité de faune et flore. Il est important de désherber souvent car c’est une plante vivace mais plutôt que d’user de produits chimiques qui polluent, mieux vaut-il désherber à la faucheuse ou à la main.
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Saviez-vous que?
Avant l’importation du cotton en Europe ainsi que pendant la guerre (en absence de matériaux), on tissait l’ortie en tissu, pour le lingue de maison par exemple. Ainsi, nos voisins du Nord, on conçu une collection de vêtements en 2006, entièrement fabriquée à partir de la fibre d’ortie !
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Pour en savoir plus
Pour en savoir plus sur l’ortie.
L’ortie et ses différentes utilisations.
© photo: K. Nixon
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